Le studio polonais Flying Wild Hog signe Evil West, un hybride entre Devil May Cry et God of War (2018) aux accents de Doom Eternal qui, de par sa prémisse caractéristique, son humour curieux et son agressivité aux commandes —ou à le clavier et la souris—, ambitionne d’être l’un des paris les plus « hooligans » de cette fin d’année.
Parler d’Evil West implique de s’immerger pleinement dans la prochaine étape de la chaîne évolutive des parents de Shadow Warrior. Depuis que le développeur polonais a réinventé l’expérience originale de la fin des années 90 en 2013, les fans de titres d’action gardent un œil sur le travail de Flying Wild Hog. Par conséquent, une partie importante de l’industrie attend à bras ouverts une proposition aussi coquin que drôle qui, un autre délai, sera disponible le 22 novembre. Et j’ai, heureusement, pu accéder à un aperçu exclusif qui m’a laissé une pensée aussi brève que concise : Evil West se concentre tout ce que j’attendais de lui.
Ce qui frappe le plus dans l’extrait que j’ai pu compléter — il va sans dire avant d’entrer dans le vif du sujet, qui correspond à une phase avancée du titre —, c’est la parfaite somme entre action et exploration que pose l’œuvre. Après près d’une décennie d’expérience dans ces domaines, Flying Wild Hog a réussi à se spécialiser dans une tâche facile à mettre en place, mais difficile à exécuter : trouver le équilibre entre tempête et calme. D’une part, Evil West a des sections de combat qui, grâce à leur variété, offrent au joueur diverses possibilités pour remplir sa mission ; d’autre part, quand ceux-ci prennent fin, il nous place dans un espace vaste, et en même temps limité, qui cache plusieurs secrets pour ceux qui veulent les trouver.
Ainsi, la firme d’Europe de l’Est pose un défi qui cherche à satisfaire à la fois les acteurs avides d’action et ceux qui, en plus d’apprécier ce type d’approche, recherchent un dose supplémentaire par l’exploration et l’investigation de l’environnement. Pour cette raison, les scénarios Evil West regorgent d’objets de collection et d’ajouts qui apportent des informations supplémentaires à l’histoire que propose le jeu, un point en faveur qui est marqué dans la case des utilisateurs « les plus exigeants » avec ce type de contenu. De cette façon, ceux qui décident de vérifier ce qui les attend derrière chaque recoin découvriront à la fois des histoires inconnues et correspondances facultativesce dernier étant une bonne option pour tester toutes les possibilités de combat.
Le joueur règne toujours dans Evil West
En substance, cette proposition comporte plusieurs éléments qui peuvent être combinés à la merci du joueur. Pour cette raison, Evil West vous permet d’enchaîner les combos que vous pouvez créer grâce à son large arsenal de mouvements disponibles. D’une part, en ce qui concerne les armes, j’ai eu accès à un revolver sans visée qui agit comme une attaque standard, un fusil de chasse chargé qui agit comme une attaque spéciale, un fusil avec une lunette qui sert à exécuter à distance et un artefact capable de paralyser tous les ennemis sur scène ; En revanche, lorsqu’il s’agit d’attaques plus directes, il y a la possibilité d’enchaîner les coups en utilisant la puissance du gantelet et, à son tour, d’utiliser le crochet pour rapprocher vos ennemis ou, au contraire, vous déplacer vers leur position. Bien que cela puisse paraître limité, il est possible de combinaisons multiples une fois cette facette jouable maîtrisée.
Après avoir plongé dans le combat et l’exploration, il est temps de faire de même avec les personnages et l’histoire. Bien que je n’aie pas pu approfondir beaucoup cet aspect, principalement celui lié aux protagonistes des événements, je peux vous assurer qu’Evil West a beaucoup de touches d’humour. Dans l’avant-première, qui m’a permis d’incarner Jesse Rentier – le protagoniste de cette épopée axée sur la chasse aux vampires -, j’ai également pu rencontrer Vergil Olney, l’assistant astucieux et inexpérimenté avec moins de maîtrise que prêt à donner un coup de main. Bien qu’ayant pu expérimenter quelques traces de ce que sera le résultat final, la relation entre les deux feuilles un autre moment ce qui m’a fait sourire. Sans aucun doute, le caractère et le charisme de Rentier indiquent être l’un des principaux bastions de cette œuvre.
Enfin, avant de plonger dans les conclusions finales, j’ai relevé un aspect négatif qui peut en « effrayer » plus d’un : la faible niveau de difficulté. Evil West a jusqu’à quatre niveaux de défi, allant des classiques faciles et normaux au difficile, pour débloquer l’extrême une fois l’histoire terminée. Selon les paramètres du jeu, le niveau normal correspond à ce que les développeurs ont prévu pour l’expérience. Et celui-ci, et je dois souligner que je ne me distingue pas pour être un joueur qui prétend être doué, ne sera guère un défi pour quelqu’un d’expérimenté. Donc, si je devais pointer un point négatif, ce serait le petit défi qui se cache derrière tant d’action.
Evil West vise à être, en plus de l’une des surprises les plus positives de cette fin d’annéeAinsi, Evil West vise (blague facile) à être, en plus de l’une des surprises les plus positives de cette fin d’année, une proposition voyou qui fera craquer les amateurs de ce type d’expérience. En combat, vous pourrez profiter à la fois d’un style agressif comme rouler pour esquiver, qui sera votre plus grand allié, ainsi que d’un style plus prudent basé sur le bouclier et la possibilité de guérison. L’exploration se démarque également, pour sa part, et c’est que des sections avec crochets, rails et autres seront entrecoupées pour ne pas provoquer de sensation de répétition. De plus, tout cela sera assaisonné d’une section esthétique très particulière et de performances optimales qui ne laissent aucune place au doute.
Pour ces raisons, Evil West m’a quitté un arrière-goût agréable dans la bouche. Flying Wild Hog, une fois de plus, démontre son bon travail avec des titres d’action et sa capacité à leur donner sa « touche personnelle ». Le résultat final, comme ils l’ont déjà confirmé, peut être vérifié dès le prochain 22 novembre.